Nombre de vues : 265
Du Jalisco au Guanajuato
De Tequila Jalisco au Guanajuato
En ce mois de juin, nous organisons de nouveau le séjour que nous avions prévu de faire l’an passé à la même période, et que nous avions dû annuler.
Dans un premier temps, direction les champs d’agave de Tequila, dans le Jalisco !
Cette région est malheureusement connue pour le cartel qui y sévit. Ce n’est pas une région où il est conseillé de s’attarder, sauf Tequila, ville connue pour la fabrication de la célèbre boisson. Tequila est à 1H de Guadalajara, la capitale du Jalisco, et à 6 ou 7H de route de Mexico. En général, on s’y rend en avion de la capitale. Le trajet est long mais nous décidons tout de même de partir en voiture car nous prévoyons un petit « road trip » pour ces 10 jours de vacances : de l’Estado de Mexico au Jalisco, en passant par les petites villes autour de Guadalajara, puis route vers le Guanajuato pour revoir San Miguel la magnifique avant de rentrer.
Le samedi, premier jour de notre périple, nous partons de Mexico très tôt. Nous prévoyons de nous arrêter à Tonalá, petite ville à côté de Guadalajara, réputée pour son artisanat. Depuis l’époque préhispanique, cette ville est dédiée à la poterie. La tradition se perpétue à travers la grande variété de pièces fabriquées mais aussi les différentes techniques et finitions proposées. En plus de la poterie, les Tonaltecas travaillent le papier mâché, l’étain, le laiton, le verre soufflé, le plâtre, le fer, le cuir, le bois, la vannerie…bref, presque tous les matériaux !
Nous arrivons à Tonalá vers 15H. Le temps de trouver un parking et nous voilà sur l’avenue principale Tonaltecas, au milieu de l’agitation des voitures qui tentent de se frayer un chemin autour des nombreuses boutiques et d’une fourmilière de piétons. Après le calme de la route, tout ceci nous semble bien agité ! Et nous comprenons vite pourquoi : c’est le lieu des affaires.
Chaque boutique propose différentes marchandises pour la maison : du fabricant de paniers à la vaisselle en poterie ou en verre, en passant par les objets de décoration de tout type et les meubles, il y en a réellement pour tous les goûts. Les particuliers autant que les revendeurs se fournissent ici, et cela se ressent sur les prix : ils sont vraiment plus intéressants qu’ailleurs, et nous allons très vite nous en rendre compte, surtout quand nous reviendrons pour le fameux marché artisanal du jeudi (mais ça, je vous en parlerai un peu plus tard…).
Avant de partir, nous avions repéré quelques adresses. Nous savons notamment que cette région est connue pour la fabrication des fameux Equipales, chaises traditionnelles artisanales, en tiges tressées avec assise et dossier en cuir. Tous les restaurants et bars qui se veulent traditionnels du Mexique en sont équipés. Et nous avons repéré deux fabricants avec qui nous avons rendez-vous : un à Tonalá, simple et traditionnel, et un que nous irons voir le lundi car il se trouve dans un autre village, Zacoalco de Torres, à 1H de route de Tequila. Il s’agit d’une fabrique familiale centenaire très réputée, qui propose à la fois du traditionnel mais aussi des designs personnalisés et modernisés. Nous souhaitons faire fabriquer un salon de jardin et une banquette repérés en ligne.
L’origine de ce meuble est très ancienne : L’Icpalli, de son nom d’origine Nahuatl (Dialecte parlé par les Aztèques au moment de la conquête espagnole), est le siège des dieux ou des rois. Il est décrit dans le codex de Mendoza (fameux écrit aztèque colonial) comme trône rituel, siège digne des dieux. Il trouve son origine à l’époque préhispanique, il y a plus de 1000 ans, et il est aujourd’hui le symbole de ce passé glorieux et de l’histoire de ce peuple. Son importance est soulignée par le symbole de pouvoir qu’il est devenu. En posséder un est un privilège. Les Aztèques ont laissé l’héritage de ce meuble et leurs descendants, les Huicholes (originaires entre autres, de l’État du Jalisco), ont perpétué cette tradition durant des siècles. La chaise représenterait, selon le mythe, la fleur de sotol (sorte d’agave), plante dont est extraite l’eau-de-vie indigène.
Nous arrivons donc dans un premier temps chez le fabricant « Equipales Tonalá », sur l’avenue principale. Une toute petite boutique qui nous permet de voir l’Equipal traditionnel, assez basique, sans rembourrage, fait de cuir de porc, un peu raide. Nous prenons les tarifs et partons à la découverte du reste de l’avenue. L’offre est immense, et nous ne regrettons pas ce premier arrêt, même si Tonalá est aussi au programme du jeudi, avec son marché, car nous n’aurions jamais pu tout voir. La fin de la journée approchant nous partons direction notre location de Tequila, car il reste encore une bonne heure de route.
Nous arrivons en fin de journée à la « Casa de los Mangos », louée pour quelques jours à Tequila. Nous sommes accueillis par Liz, sœur d’Arthur notre contact, très aimable et chaleureuse. La maison est typique et s’avèrera pleine de surprises !
Nous entrons par le salon, puis un long couloir sombre dessert deux chambres sans fenêtres, probablement pour protéger l’intérieur de la chaleur. Au bout du couloir, une porte donne sur l’arrière de la maison, une petite cour extérieure à moitié couverte. Là se trouvent deux petites dépendances avec les sanitaires (autant vous dire que quand vous souhaiter aller aux toilettes en pleine nuit et qu’il vous faut sortir, en pleine saison des pluies, ça vous réveille 😨 !). Une dernière porte ouvre sur le grand jardin avec ses manguiers, magnifiques, et une autre dépendance où est aménagée la cuisine, elle-même ouvrant sur une terrasse couverte et le jardin.
Par manque de chance, le séjour est un peu agité à cause des différents déboires que nous réserve la maison : Au lendemain du 1er jour, la cuisine est inondée, et le sera 3 fois en tout durant notre visite. En cause, les pluies torrentielles de la saison et un toit « ni fait ni à faire ».
Ensuite, nous apprenons que Liz et Arthur avaient demandé à faire remplacer le frigo. Comme à leurs habitudes, les Mexicains livrent sans prévenir, quand cela les arrange, et il a bien entendu fallu qu’ils arrivent pour le changer le second jour : résultat, plus de frigo durant les 12 heures d’attente nécessaires avant le branchement du nouvel appareil, sous une chaleur écrasante. Le fils de Liz nous apporte donc une grande glacière pour mettre nos courses, en espérant que les aliments ne tournent pas !
Et enfin, pour terminer le séjour en beauté, le 2e jour, Liz nous appelle pour nous dire que nous risquons de ne plus avoir d’eau très prochainement, car visiblement la pompe est tombée en panne. Elle vient donc essayer de réparer avec son époux mais rien à faire, obligés de la débrancher. Nous sommes donc avertis ! Il reste la moitié du réservoir d’eau (qui n’est pas très grand), pour le reste du séjour. Nous avions prévu de rester 4 jours et c’est là que nous nous rendons réellement compte de ce que veut dire économiser l’eau, surtout avec nos habitudes de confort à l’européenne. Nous voilà donc en train de calculer le nombre de douches, de tirages de chasse d’eau, de brossages de dents et de vaisselles qu’il nous reste 😂… Autant vous dire que cela donne une bonne leçon de vie !
Heureusement, Arthur et Liz font tout leur possible pour nous aider à chaque problème rencontré. Au final, ils sont tellement gênés qu’ils nous offrent une belle bouteille de Tequila pour se faire pardonner ! Cela valait la peine d’endurer tout ça 😉.
Mais revenons au tourisme… Tequila est la ville de la fabrication de la célèbre boisson. Son nom vient du nahuatl « Tecuilan » qui signifie « lieu des hommages ». Elle est située à environ 1200 mètres d’altitude et ses paysages sont très vallonnés. La route est magnifique : la terre rouge ne semble arborer cette couleur que pour mieux rehausser les champs d’agave bleu-gris. Cette teinte si caractéristique de la plante à l’origine du Tequila nous rappelle un peu les champs de lavande de Provence.
Le saviez-vous ? Tequila est un nom masculin au Mexique, vous lirez donc LE tequila dans cet article, et ce n’est pas une faute 😉 !
Le samedi soir, jour de notre arrivée, nous profitons de la soirée sur la terrasse de la maison.
Le dimanche, nous partons à pied, le centre-ville se situe à peine à 10 minutes. Là, nous découvrons une ville en fête, nous nous serions crus à la Féria ! Des bus en forme de piments, de tonneaux, excentriques au possible, musique à tue-tête, desservent le centre-ville, remplis de touristes déjà un peu « joyeux ». Nous constatons que le tourisme est très mexicain, nous voyons très peu de gringos comme nous. Les gens viennent à Tequila le week-end pour faire la fête, dans la rue directement. Les puestos vendant toute sorte de cocktails à base de Tequila sont les uns sur les autres, et ils ne désemplissent pas !
Le cocktail le plus répandu semble être le « Cantarito » (chanteur en français, on comprend aisément pourquoi). Il se prépare en plusieurs versions de taille, (jusqu’à plusieurs litres !), et se sert dans un « cantarito de barro », à emporter (sorte de grand boc en terre cuite, décoré ou non).
La recette est simple : soda, jus de citron, jus frais d’orange et de pamplemousse, Tequila blanc, glace et sel. Le résultat ? Vraiment très bizarre… Nous adorons les cocktails au Tequila mais là, je dois avouer que le sel gâche vraiment tout !! Personnellement, je n’ai pas pu le boire. David a réussi mais du sel dans un cocktail… quelle drôle d’idée ! Nous nous rendons compte une fois de plus que nous n’avons vraiment pas les mêmes papilles 😅 !
Nous ne testons pas le premier jour les cantaritos, car nous ne pouvons pas boire d’alcool durant les 3 premiers jours de notre séjour. Nous avons en effet été convoqués la veille de notre départ pour la première dose du vaccin, nous n’avons pas pu choisir notre date, et ce n’était vraiment pas de chance, en venant visiter Tequila !! Nous n’avons donc pas réellement pu participer aux dégustations mais nous nous sommes bien rattrapés après.
Les premiers jours ont donc été consacrés aux visites de la ville, elle aussi classée « Pueblo magico ». Au milieu des fêtards alcoolisés, chantant et dansant dans la rue au son des mariachis, nous nous frayons un chemin vers le centre culturel où nous découvrons l’art de la Charreria, épreuves sportives proches du rodéo, classée au Patrimoine immatériel de l’Unesco.
Nous visitons également la Casa Sauza transformée en musée. Ce Tequila est fabriqué par la famille depuis le XIXe siècle, c’est l’une des plus anciennes distilleries.
Puis nous continuons vers la distillerie Jose Cuervo, marque fondée en 1795, la plus vendue au monde. Un lieu magnifique que nous visitons rapidement juste avant la fermeture.
Jose Cuervo et Sauza sont les marques de Tequila les plus connues et les plus vendues. Cela se sent dans la ville, même si l’offre y est quand même très variée.
Durant notre séjour à Tequila, nous faisons une pause le lundi pour aller voir les Equipales de la famille Sevilla. Depuis 1915, 4 générations se succèdent à la fabrique familiale de Zacoalco de Torres, nommée Equipales Imperial. Nous arrivons au bout d’une heure de route au bout du monde dans un charmant village, où les fabriques d’Equipales ne se comptent plus. Mais celle que nous voulons visiter est vraiment différente. Le showroom expose les pièces des plus traditionnelles au plus sophistiquées, avec peintures et broderies, formes plus ou moins larges, banquettes, chaises de bar etc… Nous prenons le temps de choisir forme, couleur et type de cuir, grâce à la patience du fils Sevilla, Agustin. Car ici, la famille propose différentes qualités, cuir de porc ou de vache pour un meilleur confort et une meilleure longévité ! Nous rencontrons également le papa, chez lui, où nous sommes gentiment conviés pour voir la banquette que nous avions repérée en ligne. Après avoir conclu nos affaires, nous repartons, ravis, vers Tequila.
Tequila étant une très petite ville, nous en faisons vite le tour. Et décidons donc le mardi de retourner du côté de Guadalajara, dans la petite ville de San Pedro Tlaquepaque, à environ 1 heure de route. Nous y avons prévu une nuit le mercredi mais il y a tellement à voir qu’y aller une journée de plus n’est pas de trop. Nous ne regrettons pas notre choix, la ville est absolument magnifique !
Les rues typiques et le zocalo avec son petit kiosque que nous connaissons bien sont agrémentés de grandes sculptures en bronze qui donnent encore plus de vie à l’ensemble. Les couleurs des façades ajoutent de la joie à ce charme typique. Une place couverte est particulièrement réputée ici : El Parián. Le lieu accueille de nombreux restaurants. Il est ouvert sur la rue par de grandes arcades et tout autour trônent de grosses sculptures de cœurs peints. Les rues commerçantes proposent différentes boutiques d’artisanat, des antiquaires et des galeries d’art. C’est plus cher qu’à Tonalá, et l’offre ressemble plus à celle de San Miguel de Allende avec des pièces uniques qui relèvent plus de l’Art et du design. Nous flânons dans les rues jusqu’au soir.
Le mardi soir est consacré à notre fameuse nuit en tonneau, au milieu des champs d’agave de la Cofradia, à Tequila. L’entreprise produit du Tequila depuis plus de 50 ans. Elle est connue pour travailler avec des artisans mexicains pour son embouteillage. Nous découvrons donc des bouteilles en porcelaine et en verres soufflé, aux designs et décors originaux. Sur site sont présents la distillerie (que nous ne pourrons malheureusement pas visiter), un musée, la cave, et tout un complexe hôtelier avec restaurant en sous-sol dans une immense salle voutée, boutique, et chambres installées dans de faux tonneaux, au milieu d’un champs d’agave décoratif.
L’expérience est un peu curieuse. L’environnement est superbe, au calme et en pleine nature, nous avons une chambre avec une petite terrasse, qui nous permet de profiter de ce paysage exceptionnel toute la soirée. L’accueil, lui, est pour le moins minimaliste. Le complexe est très grand mais rien n’est balisé, et rien ne vous est expliqué ! Nous mettons un peu de temps à trouver le restaurant pour le petit-déjeuner et la cave-boutique, mais cela valait le coup.
Nous avons quand même pu déguster les différents Tequila et comprendre la différence entre le blanc (joven = jeune), et l’ambré (añejo = vieux et extra- añejo). La caviste nous explique que les Tequilas ambrés sont vieillis en fûts, comme les whiskys. Et cela modifie le goût puisque l’alcool prend le goût de la barrique. Pour les Mexicains, cela dénature donc le vrai goût du Tequila et de l’agave avec lequel il est fabriqué, c’est pourquoi ils préfèrent le jeune, le blanc. Il est vrai que le goût diffère. Le blanc nous a semblé plus sec et fort que l’ambré, qui gagne en rondeur en vieillissant dans les fûts… c’est là encore une histoire de goûts !
Le lendemain mercredi, direction notre nuit prévue à San Pedro Tlaquepaque. Là aussi nous avons loué un petit appartement tout à fait singulier, non loin du centre-ville. Avec une cuisine en extérieur, dans le patio, et 3 chambres desservies autour sur un étage, nous avons adoré ! Nous terminons donc la visite de la ville commencée deux jours avant, tranquillement.
Nous visitons notamment le centre culturel el Refugio, ancien couvent du XIXe siècle puis hôpital, et le musée du Prix national de la Céramique. Puis nous faisons une pause au restaurant que nous avions repéré, le Casa Luna. Les tables et leurs Equipales sont distribués dans le patio couvert autour de faux arbres décorés de diverses pendeloques (objets d’artisanat en verre, bois et lumières, rubans colorés, décors typiques du Mexique), le bar est organisé autour d’une fontaine murale, l’endroit est paradisiaque. La nourriture et les cocktails le sont tout autant, et nous profitons d’une cuisine simple et fraiche, très bien réalisée. Un merveilleux moment de détente dans un cadre presque féérique.
Le jeudi, c’est jour de marché à Tonalá, la ville voisine où nous nous étions arrêtés le samedi de notre arrivée. Nous avons prévu d’y faire une pause avant de prendre la route pour San Miguel de Allende. Ce marché est immense, il s’étend sur 2 km. A peine arrivés, nous ne chômons pas et arpentons le plus de rues possibles. Autour des poteries traditionnelles, verres soufflés, vannerie, et autre artisanat varié, nous découvrons un potier qui réalise de splendides jarres entre 1,50 m et 2m de haut, entièrement peintes à la main. Quand nous voyons le prix nous n’en revenons pas : 1400 pesos la « petite » d’1m50 (60€), 1800 pesos la moyenne d’1m80 (75€), et 2000 pesos la grande de 2m (85€), c’est absolument hallucinant, c’est le prix chez nous d’un simple pot en terre pour le jardin ! Nous aurions un extérieur, nous ne nous serions pas privés mais là, difficile de la loger en intérieur.
Nous partons de Tonalá pour faire les quelques 4 heures de route qui nous séparent de San Miguel de Allende, où nous arrivons en milieu d’après-midi. Marc nous attend à la maison que nous louons, à 5 minutes à pied du centre-ville. Derrière un immense portail en bois, nous découvrons la villa sur 2 étages et son grand jardin avec barbecue, bassin et terrasse. Tout est très bien entretenu et parfaitement décoré, nous savons que nous allons y passer un bon moment.
Nous connaissons déjà San Miguel mais lors de notre 1er séjour, la fabrique la Aurora nous avait échappée. Nous allons donc la visiter dès le lendemain, le vendredi. Elle est un peu excentrée, mais facilement accessible en voiture grâce à son grand parking.
A l’origine usine textile, le lieu abrite depuis une douzaine d’années des galeries d’art contemporain, des magasins de meubles et de décoration design, ainsi que des antiquités, des bijoux, du linge de table et de maison, des restaurants, et des ateliers d’artistes vivant à San Miguel, originaires du Mexique ou non. Il s’agit plus particulièrement d’un Centre Culturel d’Art et de Design, un des lieux les plus visités de la ville. Nous flânons volontiers dans ses allées et couloirs à la découverte de chaque recoin et des pièces d’Art qui y sont exposées.
En sortant, nous continuons la visite de la chaussée la Aurora qui propose également d’autres ateliers et boutiques. Là, nous découvrons une échoppe de tapis turcs et nous avons un coup de cœur ! Nous ne connaissions pas ce style qui ressemble aux tapis berbères mais aussi aux tapis mexicains, avec leurs motifs géométriques colorés. Je sais, c’est improbable, ramener un tapis turc du Mexique, LE pays de l’artisanat où l’offre en matière de tapis est immense. Mais que voulez-vous, la Turquie a aussi de très bons artisans et de bons hommes d’affaire 😉.
Le reste du séjour est voué à la redécouverte du centre de San Miguel. Nous avions peur que la pandémie ait mis fin à son attractivité mais il n’en est rien, et nous retrouvons la ville presque telle que nous l’avions laissée il y a un an… le charme opère de nouveau.
Le samedi, il pleut, mais nous voulons quand même retourner manger au restaurant argentin le Garufa, sur son toit-terrasse. Nous partageons une pièce de viande énorme qu’ils appellent ici Tomahawk, à cause de la forme de la découpe et de l’os. Nous sommes seuls, et profitons toujours d’une aussi belle vue, un peu plus humide, et d’un service toujours aussi chaleureux.
En rentrant, nous nous arrêtons chez un antiquaire que nous découvrons au détour d’une rue et là, nous tombons sous le charme d’une vieille porte en Parota (bois exotique) de Oaxaca, centenaire, entièrement sculptée ! Rafael nous explique son travail : il déniche de vieilles portes qu’il décape, traite, et met à la vente, car beaucoup de Nord-américains et Canadiens s’installent ici à San Miguel, et les achètent pour les intégrer à la rénovation de leurs maisons. C’est exactement, l’idée !!! Et cela fait quelque temps déjà que nous en cherchons une, à utiliser plus tard en rénovation ou simplement en décoration. Après un petit temps de négociation sympathique, Rafael nous la laisse à un bon prix, et nous offre la livraison ! Que demander de plus, nous sommes comblés.
Le dimanche, nous profitons une dernière fois de San Miguel en buvant un bon café, réputé ici, dans un parc sous le soleil. En effet, impossible de trouver de place en terrasse, tous les restaurants et boulangeries sont pris d’assaut le dimanche matin, les gens font la queue ! Notre petit banc devant le Templo de San Francisco nous convient très bien, et nous évite les foules.
Nous rentrons à la maison, une fois de plus, la voiture et la tête remplies de merveilleux souvenirs.
Nos adresses préférées
Quelques photos
En savoir plus...
Météo
Mexico City,
19°
Fair
ThuFriSat
26°C / 13°C
27°C / 13°C
27°C / 14°C
27°C / 13°C
27°C / 14°C
powered by Weather Atlas
Abonnez-vous pour être informé des nouveaux articles
Dernier article
- Hacienda San Gabriel de las Palmas 17 juin 2023
Article le plus lu
- Le temps d’une journée : Tepoztlán (12 051)
Dernier commentaire
- Bernard Maurel dans El Día de los Muertos au Michoacán
3 Commentaires. En écrire un nouveau
Encore en vacances 😎😊!
Super … profitez bien, ça fait plaisir à voir… ici il pleut à Nantes on attend le soleil.
Bises à vous 2
Merci Annette, bises !
Trop belles vos photos !!
Bises à Lionel