Hacienda San Gabriel de las Palmas

Trésor du Morelos

Pour ce qui devrait être notre dernière escapade au Mexique, nous choisissons la magnifique Hacienda San Gabriel de las Palmas à 2h de Mexico, dans l’État du Morelos. Nous réservons l’extraordinaire suite présidentielle Villa Don Jorge, avec piscine et jacuzzi privé 🥰 pour 2 nuits.

Dès notre arrivée, nous sommes transportés 500 ans en arrière. L’hacienda a été construite sur ordre d’Hernán Cortés en 1529 afin d’y installer un monastère franciscain, et l’esprit du lieu d’origine semble avoir été préservé. Tour à tour une des plus importantes plantation sucrière du Mexique puis siège de Don Emiliano Zapata durant la révolution mexicaine, la propriété est rachetée en 1958 par Margaret Leslie King Felker, une riche européenne semble-t-il, dont le portrait trône encore au-dessus de la cheminée de la grande terrasse. Son rêve : restaurer le site et en faire un hôtel. Mais elle meurt peu de temps après avoir réhabilité la maison principale. Les propriétaires suivants, des Américains selon les locaux, terminent le travail et l’hacienda devient un hôtel de haut standing. Il obtient le label « Trésors du Mexique », grâce à son installation dans ce haut lieu historique, et grâce à la qualité de ses services et de ses installations.

En effet, ici tout est parfait ! Un vrai paradis. Les 24 hectares du site offrent diverses activités, pour tous les goûts : piscines, spa, jacuzzi, terrains de volley-ball, de tennis et de paddle, ping-pong, lac, jardin exotique, balades à cheval, bar et restaurant sous les voûtes préservées du XVIe siècle…

Le séjour se termine tranquillement entre repos et émerveillement, jusqu’au moment du départ… le voiturier a semble-t-il oublié quelque chose qui a vidé la batterie de notre voiture, et nous voilà avec les pinces pour rallumer le moteur 5 minutes avant de partir !

Nous explorons chaque recoin comme de grands enfants. C’est un vrai labyrinthe entre ruines et structures restaurées. Par endroits, la végétation est même laissée entremêlée à la pierre, comme pour laisser par-ci par-là quelques témoignages du passé. Des mariages sont célébrés ici. Avec une église privée, on comprend aisément l’attrait ! Tout est grandiose : de la piscine commune en forme de circuit autour d’îlots de repos, à la partie bar immergée, en passant par l’immense salle voûtée qui accueille le restaurant, l’hacienda regorge de surprises et de secrets. L’architecture est de style espagnol, basée sur des voûtes en demi-berceau et des murs semi-circulaires qui nous transportent réellement dans le passé. Ici, tout est pensé pour le repos et la quiétude.

Notre suite est absolument superbe. Des fresques aux murs, vitraux, piscine et jacuzzi dans un patio voûté, l’ambiance nous rend zens et nous laisse rêveurs…  Les Mexicains sont vraiment doués pour ce qui est de rendre un lieu chaleureux. Nous en profitons le plus possible, en parallèle de visites, baignades, farniente à la piscine commune où nous sommes seuls, apéros et dîners, et massages bien entendu ! Nous réservons aussi notre première balade à cheval, avec notre adorable guide Gerardo. C’est un bon moyen de parcourir l’immense parc jusqu’au lac et de faire le tour du propriétaire. Gerardo nous prépare nos montures, Muñeco et Trueno, deux chevaux parfaits pour des débutants, très obéissants et calmes… bon, sauf quand il s’agit de faire quelques pauses pour se restaurer sur la route 😂 !

Le séjour se termine tranquillement entre repos et émerveillement, jusqu’au moment du départ… le voiturier a semble-t-il oublié quelque chose qui a vidé la batterie de notre voiture, et nous voilà avec les pinces pour rallumer le moteur 5 minutes avant de partir ! Mais, à l’image des Mexicains très zens dont le maître mot est « no pasa nada », plus de peur de que mal, nous repartons sans encombre, en devant tout de même faire un détour de presque 1h pour rentrer car une manifestation bloque la route principale pour Mexico. Mises à part ces petites mésaventures de retour, les 3 jours passés à l’hacienda San Gabriel resteront gravés dans nos mémoires à tout jamais.